La chimie supramoléculaire séduit de plus en plus d’industriels. Adoptée depuis plusieurs années par l’industrie pharmaceutique, elle ouvre désormais de nouvelles perspectives en matière de biomatériaux autoréparables, de nanomachines, ou encore de création de médicaments… Petit tour d’horizon des applications en développement.
Marqueurs de diagnostic : Des nanoparticules fluorescentes ultra-brillantes pour visualiser des acides nucléiques cibles (ARN et ADN) à l’intérieur des cellules avec une sensibilité au niveau de la molécule unique. La technologie développée est appliquée pour une détection simple et rapide des marqueurs tumoraux dans le but d’améliorer le diagnostic précoce du cancer.
Dépollution des eaux : Grâce au phénomène de reconnaissance moléculaire, il est possible de capturer des polluants dans l’eau, grâce à des membranes à base de graphène.
Production énergétique réduite : Développement de nouvelles méthodes de catalyse, dédiées à la production de molécules organiques à haute valeur ajoutée pour la médecine, grâce à des procédés « propres » : économes en énergie et en solvants.
Matériaux recyclables ultra résistant : De nouveaux polymères thermodurcissables recyclables, cicatrisant et adhérents sous stimuli
Nanocapsules biomédicales : Acheminer dans l’organisme des médicaments jusqu’aux cellules malades. Les principes actifs encapsulés atteignent plus facilement leur cible (traitement d’un cancer), résistent mieux aux dégradations, ont moins d’effets secondaires.